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Je me demande souvent comment s’y prendre pour répondre à la question : « c’est quoi la différence entre un hypnotiseur et un hypnothérapeute ? ». C’est vrai que c’est une bonne question. Dans le fond, suis-je plutôt un hypnothérapeute ou un hypnotiseur ? Alors, pour faire la clarté sur cette question, ou plus exactement donner mon opinion, je vous livre ici mes réponses.

Pour le grand public

Je ne ferai d’affront à personne, du moins je le pense, si dans un premier temps j’affirme que pour le grand public, que ce soit celles et ceux qui viennent me voir à mon cabinet à Orléans ou qui vont voir un spectacle, il n’y a pas de différence.

Hypnotiseur, hypnothérapeute, hypnopraticien, praticien en hypnose… Pour le grand public, tous ces mots définissent la même personne : celui ou celle qui pratique l’hypnose.

Voilà, c’est dit. Alors que vous vouliez découvrir l’hypnose, prendre rendez-vous, venir travailler sur une phobie, l’arrêt du tabac, améliorer votre résistance au stress… Vos recherches peuvent porter sur chacun de ces mots, vous avez raison.

Oui, je suis donc hypnotiseur à Orléans, je suis hypnothérapeute, je suis praticien en hypnose, je suis hypnopraticien.

Pour les professionnels

Ici il faut rappeler les contextes. Le contexte national mais aussi le contexte local, spécifique à la métropole orléanaise.

Commençons par le commencement, la règle générale en France.

Comme toutes les professions non médicales, dites non réglementées, c’est-à-dire qui n’ont pas reçues le blanc seing du ministère du travail et de celui de la santé, la terminologie est simple, il n’existe pas de terme définissant simplement le contour, la politique du flou est de mise.

En revanche, dans le monde médical ou paramédical, il n’existe que des hypnothérapeutes. Ceux-ci doivent avoir une formation médicale et une formation en hypnose. Malheureusement cela n’en définit aucunement la compétence puisque la formation en hypnose peut être de différentes natures.

Il existe beaucoup de formations aux intitulés ronflants et plus avantageux les uns que les autres ‘hypnose humaine ou humaniste’, ‘hypnose rapide’, ‘hypnose pour les sages’, mais qui ne sont que de petits sous-ensembles ou pire des déformations de l’hypnose qui en a révolutionné les contours : l’hypnose Ericksonienne du nom de son créateur Milton Erickson.

Ces formations ont aussi différentes durées. Par exemple, je me suis vu rejeter d’un colloque d’hypnose par un médecin ayant suivi 3 jours de formation en hypnose. Pour mémoire j’ai accumulé quelques 1100 heures de formation soit plus de 160 jours.  Mais revenons à notre jeu de mots.

Hypnothérapeute : un vocable bientôt réservé

A l’évidence, le terme d’hypnothérapeute sera très bientôt interdit d’utilisation comme mot commun car réservé au monde médical. Si la crise sanitaire du coronavirus n’avait empli tous les agendas de nos ministres, à n’en pas douter cela aurait été fait depuis lors.

Pourtant, il est facile d’en comprendre la portée :
hypno (parce que pratiquant l’hypnose)
thérapeute (parce que praticien en soins à la personne).
Et selon cette simple lecture, me voilà rassuré, je suis bien hypnothérapeute, installé à Orléans.

Mais pour revenir à la question de terminologie, dans le milieu professionnel, il est acté que nous parlons d’un hypnotiseur si c’est à but récréatif (spectacle) et d’hypnothérapeute si c’est une pratique à but thérapeutique (soins à la personne).

Bien différencier hypnose et thérapie

Pour mieux comprendre, il faut absolument scinder dans notre esprit les termes. Ce qu’est l’hypnose, qui est une technique et qui peut s’acquérir au travers d’une formation, et ce qu’est la thérapie, qui ne s’apprend pas mais se pratique au fil des jours, des séances, de l’expérience, des rencontres.

Un hypnotiseur connaît donc une ou plusieurs techniques. Un hypnothérapeute connaît non seulement les techniques mais sait aussi appliquer un traitement adapté à chaque cas, chaque personne, qui se présente à lui.

Un nouveau terme à vu le jour assez récemment, tout au moins dans les dernières années : hypnopraticien. J’avoue apprécier ce terme, novateur, qui pourra peut-être dans les année futures apporter de la clarté. De plus en plus d’hypnothérapeutes emploient ce terme. A mon sens, c’est une bonne chose et sans doute en corrélation avec les souhaits ministériaux.

En effet, je pense qu’à moyenne échéance un décret viendra définir les termes :

  • Hypnotiseur : désigne une personne connaissant les techniques d’hypnose et l’utilise à des fins récréatives
  • Hypnothérapeute : mot réservé au personnel médical ou paramédical connaissant les techniques d’hypnose
  • Hypnopraticien : désigne une personne connaissant les techniques d’hypnose et l’utilise à des fins thérapeutiques

Quelques rappels

Vous le savez, il y a quelques années j’avais créé « La Maison du Bien-être et de la Santé », son objectif a toujours été de regrouper différents thérapeutes pour proposer un lieu pluridisciplinaire, innovant, pour vous. Il a été également le premier centre d’hypnothérapie sur Orléans.

Vous avez été nombreux à y venir me voir, à prendre rendez-vous, parfois pour découvrir l’hypnose et parfois pour une action thérapeutique : arrêt du tabac, angoisse, stress, motivation, sommeil, phobies…

Aujourd’hui, fier de cette brillante expérience, je poursuis l’idée d’un centre d’hypnothérapie à Orléans, certain qu’ainsi et quelle que soit la dénomination que vous me prêtez, que ce soit celle d’hypnotiseur à Orléans ou d’hypnothérapeute ou de praticien en hypnose, je vous apporte le meilleur et le retour à la joie de vivre.

La bonne question : mais alors qui aller consulter ?

En effet, on pourrait s’y perdre, alors pour vous aider et clarifier les choses je vous propose une liste de critères pour définir la personne qu’il vous convient le mieux d’aller consulter. Peu importe sa dénomination.

  • Quelle est sa formation ?
    C’est bien sur le premier critère. Combien de temps a-t-il été formé : quelques heures ou plusieurs jours, et par qui ? Son centre de formation est-il proche de la source, à savoir Milton Erickson, ou est-ce un organisme qui ‘présente bien’ mais n’a aucune référence avec le créateur de l’hypnose Ericksonienne.
  • Quelle hypnose propose-t-il ?
    La seule qui vaille : l’hypnose Ericksonienne. Toutes les autres terminologies sont réductrices et n’abordent qu’une petite partie du champ d’application quasi infini de l’hypnose Ericksonienne.
  • Quelle est son expérience ?
    Bien sûr il faut l’acquérir et c’est sans doute le plus compliqué, mais savoir si ses premiers pas ont été supervisés par son centre de formation ou mieux par ses pairs est une simple nécessité. 
  • A-t-il un site qui le présente ? Des photos ? Des témoignages (sincères !) ?
    Aujourd’hui avoir un site internet n’a quasi aucun coût, quelques dizaines d’euros par an. Ne pas en avoir n’es pas très bon signe. En revanche quelqu’un qui s’expose, dans tous les sens du terme, pour se faire connaître sans avoir peur de la critique, est rassurant. Le découvrir en photo encore davantage. Enfin soyez attentifs aux témoignages ou aux avis et ressentez si vous les lisez sincères ou pas… car attention certains ‘achètent’ des témoignages positifs contre un échange (de témoignage positif) ou pour certains qui le peuvent contre une formation gratuite.
  • Le connaît-on avec différentes casquettes ?
    Ou pire différents patronymes ou noms ? Attention aux ‘professionnels’ qui se vantent d’être autant des hypnotiseurs de spectacle qu’hypnothérapeutes… tout à la fois ! L’un ne va pas avec l’autre. C’est une question de déontologie, une question d’éthique : on ne peut pas prétendre user et abuser de techniques intrusives pour faire le spectacle sans en connaître les risques majeurs pour les spectateurs. Ou alors c’est méconnaître l’hypnose Ericksonienne, une bonne raison de les fuir.
  • Est-il reconnu par la profession ?
    Enfin, aujourd’hui, depuis 2013, nous avons un syndicat professionnel qui prend en charge le bon développement de la profession d’hypnothérapeute. Par un sérieux filtrage à l’adhésion et un contrôle continu des pratiques. Nous en avons besoin. Y être adhérent est un gage de professionnalisme. Une autre reconnaissance vient également de ses collègues ou concurrents, le connaissent-ils ? Ont-ils de bons échos de son travail ?

Alors … Hypnotiseur ? Hypnothérapeute ? Hypnopraticien ?

La question est tranchée, vous l’avez compris. Aujourd’hui tous ces termes se valent. Plutôt que de s’arrêter à une simple terminologie, intéressez-vous au praticien. Pour ce qui me concerne je suis tout à la fois : hypnothérapeute, hypnopraticien, hypnotiseur à Orléans.

L’hypnose dans le contexte orléanais

Contexte bien particulier s’il en est. Dans aucune ville de France vous ne trouverez autant de ‘praticiens’ en hypnose (vu avec les statisticiens des Pages Jaunes).

En fait la raison en est à la fois simple et désastreuse.

Il est possible de s’inscrire dans un centre qui ‘forme’ des praticiens en 20h et qui sont tout de suite invités à s’installer comme professionnels. Évidemment, cette catastrophe assurée ne joue pas localement en faveur de la bonne réputation de l’hypnose.

Résultat, les personnes en recherche d’aide et en attente de résultat sont déçues et rebutées par de tels praticiens et donc par l’hypnose (mais peut-on vraiment en vouloir à ces derniers qui sont eux-mêmes victimes de pratiques abusives car plongés dans la confusion entre spectacle et thérapie… peut-être, un jour, prendra-t-on le temps de regarder de plus près les ‘pratiques’ de ce type d’organisation).