Je profite de cette belle journée d’un 17 juin, fête de la saint Hervé, tout de même, pour faire connaître mon indignation quant à l’actualité, pardon, quant aux informations qui nous sont relayées. J’entendais récemment que plus de 40% de la population y ayant accès refuse aujourd’hui d’écouter ou lire les informations, ‘les infos’ comme on dit ! Quel revers pour tous les journalistes qui auront connaissance de cette donnée ! Et je dois l’avouer, je n’en suis pas mécontent.
Je le sais, j’entends bien, tout ceci n’est pas vraiment en accord avec les principes de la Communication Non Violente dont je suis transmetteur. Mais il me semble l’enjeu tellement vital, capital…
Ces jours-ci, pour la deuxième fois en cette fin de printemps, nous sommes sous la canicule, des températures excessives, déjà connues certes, mais dont on ne cache plus l’origine : le climat qui se dérègle !
Comme vous sans aucun doute, ce constat me préoccupe.
Je me pose la question de ce que je peux faire, à mon niveau pour que les choses s’inversent ?
Oui bien sûr je trie, oui je roule à vélo, oui j’utilise le moins possible ma voiture, j’éteins les lumières et les veilles, je refuse la pub papier et je réduis au maximum les mails publicitaires ou intempestifs ou non voulus…
Je me pose également la question de ce que nous pouvons faire à titre collectif ?
Elire en responsabilité des personnes soucieuses de l’environnement et donc lire les programmes des candidats, éliminer les climato-sceptiques, restreindre la liste à celles et ceux qui parlent de climat ? A ce propos juste une remarque d’actualité : lors des élections législatives, il n’y avait qu’une seule candidate (sur 11 je crois) qui avait noté les mots ‘climat’ et ‘environnement’ sur sa profession de foi. Terrible constat ! Effrayante certitude de n’être que peu de chose devant l’attrait du pouvoir.
Je ne me répèterai jamais assez : bien sûr que des sujets comme le pouvoir d’achat ou l’inflation ou l’état de notre système de santé sont pour nous tous importants et à fleur de peau.
Mais je suis certain qu’un seul sujet
devrait être dans nos pensées
et c’est celui de l’état de notre belle terre.
Je ne crois pas être alarmiste ou fantaisiste ou complotiste. D’autres que moi ont cette énergie particulière de mélanger fort à propos les sujets pour nous servir une nouvelle recette de peur qui engendre angoisses et grandes difficultés psychologiques. Néanmoins je suis observateur. Ce que je constate avec stupeur c’est que les causes de dérèglement climatique s’accélèrent et que leurs effets explosent.
Pour se donner un ordre d’idée, il y aura eu plus de 80 millions de migrants pour cause de guerre, guérilla, guerre civile depuis 20 ans. Il y aura 215 millions de réfugiés climatiques dans les 30 ans qui viennent. Ces chiffres sont tout simplement horribles, incroyables, impossibles… et pourtant ils sont bien réels et sont des estimations ‘à minima’ !!!
Il est donc évident que le seul et unique sujet – le climat – qui vaille à mes yeux est aujourd’hui rattrapé par celui de la guerre (mais souvent, presque toujours maintenant, les 2 sujets sont liés dans un rapport cause à effet réciproque).
J’aimerais que ces quelques lignes réveillent les consciences. J’aimerais, vraiment, sincèrement avoir ce pouvoir là s’il ne devait m’en être donné qu’un seul. Me réveiller, vous réveiller. Pour que chacun à notre niveau nous agissions ensemble et que nos priorités changent. Que seules celles qui en vaillent la peine – car support de notre survie – soient au cœur de nos préoccupations et la cible d’un changement, d’une évolution profonde dans nos cœurs comme dans nos vies.
C’est en pensant à mes enfants et à mes petits enfants que j’écris ces lignes. Je ne veux pas d’un monde où ils ne pourraient pas, ne pourraient plus, vivre librement et sereinement. Je me dois d’agir, ‘au nom de tous les miens’, aujourd’hui, maintenant par ces mots. Je le fais par mes gestes quotidiens aussi humbles soient-ils.
Madame, Monsieur, vous qui me lisez, qu’en dites-vous ?
Et si nous changions le monde ?
Pas demain, maintenant !
